L'histoire du village
Village de caractère
La première mention de la commune remonte à 961, où « l’alleu de Sdrebane » apparaît comme une possession de l’ancien Prieuré de Saint-Volusien (Foix).
Deux mentions ultérieures, de 1182 et 1294 signalent le rattachement du village et du hameau à la seigneurie de Quié.
À la fin du XIVe siècle, le château de Florac appartient à l’épouse de Guilhem d’Arnave, seigneur de Miglos, Brunissen de Ravat (Rabat), dont la famille sera bientôt apparentée à la famille des Comtes de Foix. Le château de Florac (xive siècle) est mentionné pour la première fois dans des écrits officiels en 1401.
L’église et le lieu de Surba sont un des points forts du pouvoir de l’abbaye de Foix en haute Ariège au moins dès le Xe siècle. Á la fin du Moyen Âge, le village a subi de plein fouet la concurrence des bourgs et était peu peuplé, trop pauvre pour arriver à payer les impôts ecclésiastiques.
Á cette époque, un premier château-manoir fut construit au hameau de Florac. Mentionné depuis le XIIe siècle dans la seigneurie de Quié, Florac ne semble jamais avoir suffisamment été important pour avoir été doté d’une église. Son manoir fut régulièrement réaménagé et était un bâtiment de grande qualité au XVIIe siècle.
A la différence de nombre de villages de la haute Ariège, Surba est aujourd’hui plus peuplé qu’il ne l’était au milieu du XIXe siècle car de nombreux lotissements de maisons individuelles s’y sont construits récemment.
En effet, autrefois village-rue typique, Surba a vu durant ces quarante dernières années sa population progresser, au profit d’une urbanisation périphérique. De nouveaux quartiers se sont développés, Florac, les Coumareilles, le Brougard, la Roche, la Bexane.
Entre Florac et Surba, au hameau de Ressec, on construisit une forge de fer au XIXe siècle.