“L’histoire débute le 10 mars 2020 autour d’une ancienne maison familiale située au lieu-dit Florac sur les flancs du massif du Sédour. Trois événements ont été orchestrés par trois acteurs fondateurs :
En novembre 2017, a eu lieu à Arignac la première journée de présentation sur le thème du plâtre organisée par le maire Philippe Pujol, avec Claude Builles un passionné des carrières de la région, des membres de l’association Histoire et Patrimoine du Tarasconnais, et Henri Aychet, alors adjoint au maire de Surba, exposant son projet pour restaurer et aménager le site des Plâtrières.
Main-d’œuvre familiale
Cette manifestation a inspiré un participant, futur fondateur, qui s’est pris à rêver de relier par voie pédestre ces édifices oubliés. Plus tard vint la découverte d’un chemin plat d’une ancienne carrière de plâtre à Surba. Celui-ci ne menait nulle part, mais pouvait être exploité. Puis vint le confinement qui a été l’élément déclencheur.
Le premier fondateur, Pierre Cadet un octogénaire, propriétaire de la maison familiale depuis 1945, entouré de sa nombreuse descendance, 24 petits enfants et 10 arrières petits enfants tous disponibles, prêts pour l’aventure a constitué une main-d’œuvre providentielle.
Puis, Bernard Galy, Tarasconnais en retraite, grand ami de la famille, membre actif de l’association Histoire et Patrimoine, roi de la débroussailleuse, les a rejoint.
Enfin, Yvan Olivier, Surbatois trentenaire, photographe animalier, gardien de refuge en montagne, qui, lui aussi contraint de confiner, a proposé ses compétences d’expert en balisage de sentiers de randonnées.
Petit à petit, après un énorme travail de traçage, tronçonnage, débroussaillage, pelletage et nivellement, à la grande satisfaction des bénévoles, un chemin long de 8 km voyait le jour.
L’objectif de réunir les carrières à ciel ouvert ou les galeries des trois communes Surba, Arignac et Bédeilhac était atteint.
Raccordé aux anciens chemins communaux bien entretenus, c’est maintenant un nouveau parcours de 17 km qui traverse des descentes de chèvres, des éboulis, des ronciers, de magnifiques forêts de buis, et qui permet de faire le tour du massif du Sédour sans emprunter les routes goudronnées.
Il permet de découvrir une table d’orientation, des panneaux synoptiques sur la faune et la flore, un ancien moulin à plâtre le long du Saurat et d’autres lieux particuliers signalés, telle une souille de sanglier.
Pendant les travaux, des confinés, des vététistes, des joggeurs se rencontrant régulièrement sur ce chemin ont créé un réseau de connaissances qui n’a cessé de s’élargir.
Sans publicité, le bouche-à-oreille a bien fonctionné et de plus en plus de personnes sillonnent agréablement ces lieux, chaussures de marche conseillées et petits dénivelés de 100 m environ.
Les fondateurs espèrent obtenir l’agrément de ce nouveau chemin et lancent un appel aux personnes intéressées pour contribuer à l’amélioration de son aménagement.” ( Juillet 2020 texte Extrait article “La dépêche” Eliane Jaspard)